Qui a recours à l'ostéopathie ?

Chez les animaux, si l'ostéopathie peut être appliquée avec bonheur à toutes les espèces, notamment au chien, en pratique elle est surtout utilisée chez les chevaux, puisqu'à travers la pratique de l'équitation, leur squelette subit de fortes contraintes mécaniques, potentiellement pathogènes. En outre, le cheval est l'animal domestique dont la locomotion est la plus importante pour l'homme.

Les principaux clients équins des ostéopathes spécialisés sont les chevaux de course, loin devant les chevaux de selle. Deux raisons à cela : l'une est historique, la discipline a démarré avec Dominique Giniaux dans les écuries de course qu'elle n'a plus quittées ; et l'autre est économique : cette pratique systématique leur permet de diminuer considérablement leur nombre de chevaux indisponibles pour raison médicale. La plupart des écuries de course sont ainsi régulièrement passées en revue par un ostéopathe.
Enfin, les chevaux de course sont gérés en groupe, avec un entraînement très standardisé : les effets bénéfique du traitement ostéopathique sont plus facilement mis en évidence. Les chevaux de selle bénéficiant d'un entraînement individuel personnalisé, il est plus difficile de faire la part de ce qui revient au travail du cheval et ce qui revient à d'éventuels soins ostéopathiques.
La coopération entre praticiens des médecines manuelles et allopathes (vétérinaires classiques) se développe actuellement, et l'ostéopathie fait doucement son entrée dans les écoles vétérinaires.

Dans l'idée un peu floue que se font les gens de l'ostéopathie, qui est il est vrai difficile à cerner dans l'optique de la médecine classique allopathique, les chevaux sont adressés à l'ostéopathe lorsque la médecine vétérinaire classique n'offre pas de réponse satisfaisante : troubles d'équitation 'infra boiteux' (troubles d'incurvation), dorsalgies, poly-boiteux (boiteux à la fois devant et derrière), et boiteux intermittents chroniques. Il est bon de demander avant toute chose l'avis de son vétérinaire traitant.

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