Historique A la fin du XIXème siècle, un médecin américain qui était également ingénieur, Andrew Taylor Still, remarque que le squelette est une construction qui réagit aux contraintes mécaniques. Il énonce la grande règle de la pathologie ostéopathique : toute perturbation mécanique engendre une perturbation dans le fonctionnement de tout le métamère, quel que soit le niveau.
Andrew Taylor Still établit ainsi une relation fonctionnelle entre les niveaux vertébraux et les métamères correspondants. Il préconise pour la santé un équilibre optimal de tous les segments articulaires, et étend ce concept à tous les tissus : toute perte de mobilité entraînerait une stase (stagnation du sang) qui entraînerait une hypoxie (insuffisance d'oxygénation) donc une certaine souffrance des tissus (muscles, tendons, viscères ). Il ressort de ses travaux qu'on peut rapporter de nombreux problèmes cliniques à la qualité de la mobilité des articulations intervertébrales. L'ostéopathie humaine s'est mise en place au cour du XXème siècle à la suite de ses travaux. S'inscrivant dans cette mouvance, Dominique Giniaux, vétérinaire ayant une formation d'ostéopathie humaine, a travaillé dans les années 70 et 80 à formaliser les connaissances et à les appliquer au cheval. Il a formé quelques praticiens. Pour ces raisons historiques, la pratique de l'ostéopathie humaine est répandue en majorité dans les pays anglophones, mais celle de l'ostéopathie animale, surtout en France. |